Quel maître êtes-vous pour votre chien ?

Oh le joli toutou ! Vous avez trouvé le chien parfait et vous voilà désormais le maître d'un animal que vous allez devoir éduquer si vous voulez éviter de nombreux désagréments. Pour savoir à quoi vous exposent les méfaits de votre chien, vous pouvez vous reporter à cet article.

Quelle idée vous faites-vous de l'éducation de Médor et quel type de maître êtes-vous ? Nous allons découvrir cela ensemble.

Les différents types de maîtres

Le psychologue WE Campbell a mis au point un test à la fin des années soixante pour permettre de mieux cerner la personnalité des chiens. Cette analyse a ensuite été étendue aux propriétaires de chiens pour vous permettre de mieux vous connaître en tant que maître et savoir quel type de chien serait le plus adapté à votre personnalité. Pour connaître les travaux de Campbell, référez-vous à ses ouvrages sur Amazon.

• Le maître qui séduit : il est prêt à lui trouver toutes les excuses et à lui faire toutes les cajoleries pour obtenir un résultat. Un regard malheureux de Médor et le maître cédera. Pour ce type de maître, il est conseillé de prendre un chien naturellement obéissant.
• Le maître passif : celui qui ne donne aucune forme d'éducation à son animal, laissé libre de faire ce qu'il veut. Ce chien-là ne connaît aucune règle, aucune limite et pourra rapidement tourner mal s'il est d'un caractère ombrageux.
• Le maître permissif : Médor a tous les droits et son maître ne lui impose aucune discipline car il se sent immédiatement dépassé par la moindre bêtise. Il craint de perdre l'amour de son chien en le contraignant. Attention casse-cou. Ce maître-là court droit à la catastrophe s'il ne prend pas conscience rapidement de ses erreurs !
• Le maître dépendant : il ne vit qu'à travers son animal qui est le centre de sa vie et il ne voit les évènements que par les yeux de son animal. Le chien est mis sur un piédestal, adoré comme une icône, paré et pomponné au-delà de toutes proportions. Ce comportement est également à banir.  
• Le maître "variable" : un jour c'est blanc et le lendemain c'est noir. Ce qui est autorisé aujourd'hui sera interdit demain. Médor ne sait plus où il en est et il ne parvient pas à fixer de repères. Comme pour le permissif, il est urgent de réagir et de prendre conscience de ses défauts.
• Le maître qui domine physiquement : c'est celui qui veut que son chien obéisse à tout prix, ce prix incluant aussi la force et les coups. Il lui faudra un chien d'une race dite "dure", si tant est que le maître soit capable de se contrôler et de ne pas transformer son chien en animal agressif et dangerux.
• Le maître qui domine oralement : c'est celui qui établit son autorité par la voix. Il sait faire comprendre à son chien s'il est faché car Médor vient de faire une bêtise, ou s'il le félicite pour une bonne action. Mais ce maître peut aussi être celui qui hurle sans cesse car il ne sait pas gérer son animal : il est capable de terroriser son chien aussi il lui faut un animal tétu, qui passera par-dessus les hurlements du maître. Un chien gentil et craintif est à déconseiller.
• Le maître qui écoute tout ce qu'on lui dit : il prend tous les avis et écoute tout le monde car il n'y connait rien et veut bien faire. Résultat, il fait un peu bien et surtout mal. Il est temps de lui donner de vrais conseils car il est tout prêt à apprendre.
• Le maître qui n'écoute jamais personne : il est l'opposé du précédent. Il croit savoir beaucoup et n'écoute jamais personne. Il est maître en sa demeure et se braque dès le moindre problème. Personne ne réussit à lui venir en aide et les problèmes s'accumulent car aucun ne trouve jamais de solution.
• Et enfin, le maître qui utilise son bon sens : il est logique et agit en fonction des situations, du caractère de son chien. Il ne demande pas à son chien d'être plus intelligent que lui-même et sait lui donner sa vraie place. Il n'hésite pas à demander conseil au vétérinaire ou à se documenter s'il a un doute. C'est évidemment la situation idéale.

Et les enfants, dans tous cela ?

Les enfants ne devraient pas être les "maîtres principaux" d'un animal car il ne sont pas encore capables d'assumer toute cette responsabilité. Vous pouvez leur confier certaines tâches et responsabilités, mais toujours sous le contrôle d'un adulte.

Lorsqu'une erreur est commise ou qu'un problème survient, il est toujours intéressant d'en débriefer avec l'enfant pour lui faire comprendre quelle est la part qui lui revient éventuellement dans le comportement du chien et comment elle aurait pu être évitée ou corrigée.

Félicitez les actions positives, reprenez de façon pédagogique les erreurs. Il ne s'agit jamais de trouver un coupable mais seulement de comprendre les causes qui ont produit les effets négatifs pour pouvoir les corriger.

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